mardi, décembre 24, 2024

ÉPÉE DE DAMOCLÈS


L'expression L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS provient d'une légende grecque racontée par CICÉRON dans ses TUSCULANES. Elle symbolise le danger constant qui peut menacer une personne, même si celle-ci semble être en position de pouvoir ou de grande chance.

Dans l'histoire, Damoclès était un courtisan à la cour de Denys l'Ancien, un tyran de Syracuse. Jaloux de la richesse et du pouvoir de Denys, Damoclès s'exclama un jour que le tyran devait être le plus heureux des hommes. Pour lui montrer la réalité de son pouvoir, Denys proposa à Damoclès d'échanger leurs places pour un jour. Damoclès accepta, ravi de pouvoir profiter des privilèges du roi.

Cependant, pendant qu'il était assis sur le trône, Damoclès remarqua qu'une épée aiguisée était suspendue au-dessus de sa tête par un simple crin de cheval. Cette épée symbolisait le danger constant auquel Denys était exposé, malgré son pouvoir et ses richesses. Terrifié, Damoclès supplia le tyran de le libérer de cette situation, préférant renoncer aux plaisirs et aux honneurs royaux.

Ainsi, L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS est devenue une métaphore pour décrire une menace ou un danger imminent qui plane sur quelqu'un, en particulier ceux qui occupent des positions de pouvoir ou d'influence. Elle rappelle que la fortune et la position élevée s'accompagnent souvent de risques cachés ou de responsabilités lourdes.

LES FRASQUES D'EBINTO : Lettre de Monique à Ebinto


Ebinto chéri, 
Quand cette lettre te parviendra, j’aurai mis à exécution la décision la plus grave de ma vie.je serai partie. 
Ces lignes, je les ai écrites au fil des jours passés auprès de toi. Pourtant, ce n'était pas dans l’intention que tu les lises un jour. Je me disais que tu pourrais les lire après ma mort. Aujourd'hui, je suis partie, c’est comme si j'étais morte et c'est pour cela que je t’envoie cette espèce de journal.
Il vaut mieux te le dire tout de suite, tu ne m’as pas comprise, Ebinto, toi seul à qui j’avais cru pouvoir confier mes joies et mes peines. Une dernière fois, j’essaie de t’ouvrir les yeux en te livrant mon cœur aussi sincèrement que possible.
Je vais remonter très loin dans le passé, je vais remonter au jour où tu arrivas à Bassam pour le première fois. Tu faisais alors la classe de 6ème et moi, le cours moyen 2ème année. J’étais encore une petite fille ignorant même jusqu'au mot amour. Dans la cour de mon père, nous nous amusions sur le sable comme un garçonnet et sa sœur. Près de toi, je me trouvais bien, étrangement bien. Je me sentais protégée par toi et j étais fière de marcher à tes cotés; Ce que j’éprouvais pour toi, c'était une admiration, une estime profond. Dès ce moment là, tu étais déjà à moi.
Pendant trois ans, nous avons vécu presque ensemble, continuant toujours à jouer. Pourtant, nos jeux n’étaient plus les mêmes. Tu ne me prenais plus à califourchon comme un bébé; nous ne luttions plus sur le sable. Nous avions grandi et commencions à être sérieux, et à penser profondément. Nos jeux n’étaient plus source de joie spontanée et éclatante, mais étaient faits de paroles douces, quelquefois de sous-entendus qui nous faisaient baisser les yeux ou même d’un merveilleux silence dans lequel chacun de nous se plaisait à imaginer les pensées de l’autre.
Je crois que ce fut au début de la 3ème que toute la vérité se fit jour dans mon esprit. Je me rappelle encore ce soir où tu me dis : “Bonjour Monique, comme tu es jolie!”. J’étais si heureuse que tu eusses remarqué cela parce que je savais que tu allais me traiter désormais comme une jeune fille et non comme une gamine. Moi je te croyais déjà un homme. Et quand le dimanche je regagnais Abidjan après vous avoir rendu visite, j’étais obsédée par ta pensée. La nuit, je n’arrivais à dormir qu’après avoir longuement pensé à toi. Les idées que je me faisais n’étaient plus celles d’une gamine mais celles d’une jeune fille amoureuse. Je t’aimais : telle m’apparut la réalité. J’étais fière de cet amour dont je te trouvais digne.
Mon Dieu, comment ne pas me rappeler ces doux souvenirs, seuls beaux ornements de ma vie? Je rêvais à notre vie future. je crois que j'avais rêvé d'une vie simple ou l'argent n’aurait aucune importance, où seul l'amour profond de deux êtres sincères dominerait toutes les difficultés auxquelles tout ménage est en butte. Près de toi, j’avais espéré la compréhension, une affection que mon père, veuf aigri, n'avait jamais pu me donner. J’avais cru au bonheur. J’avais une totale confiance en l’avenir et mes désillusions n’allaient être que plus amères.
Le samedi soir quand je venais à Bassam, tu te montrais gentil à mon égard et je croyais à ton amour. J’étais aveugle et j’ignorais que ma passion était à sens unique. Mais toi, peut être voyais tu déjà en moi cet intense besoin d'être aimée. Est ce pour une jeune fille une faute que d’aimer et de désirer l’affection de l’être chéri?
Enfant, j’étais de ceux qui acceptent le reste après le partage des cadeaux. Enfant, je n’ai eu le loisir d'être capricieuse. Enfant, j’ai même accepté ce que l’on accepte rarement. Orpheline, de mère dès ma naissance, nantie d’un père négligeant, j'ai été très vite livrée à l’école de la vie. Dans la souffrance, je n’ai pas éprouvé le besoin de me révolter. Contre qui me révolter? Personne n’était cause de mon infortune. Dans la souffrance j’ai appris humblement, dignement. J’ai fait un pari, celui de gagner dans la vie par mon travail. Toi tu étais apparu dans mon existence comme un soutien solide, garant de la réussite, du bonheur. 
Tu avais fini par devenir tout mon univers. Je me sentais célestement liée à toi et je ne pouvais pas imaginer que tu ne m’aimasses pas. Il était inimaginable que ta vie se détachât de la mienne et la pensée que tu fusses un jour à une autre ne m’avait jamais effleuré l’esprit. 
Et pourtant à un moment je te trouvais triste. Ton ami Koula m’apprit sue tu étais amoureux d’une autre fille : Muriel.
Ô Ebinto, as-tu jamais imaginé l’être aimé (si tu as une fois aimé) dans les bras d’une autre personne? As-tu jamais senti ce coup de poignard qui pénètre dans le flanc frémissant et saigne le cœur? Ton cœur n’a donc jamais été pressé par les griffes acérées de la jalousie? Ô Ebinto, tu ne peux pas savoir combien ma blessure a été cruelle de savoir que ton cœur n’était pas tout à moi et que tu l’offrais désespérément à une autre. Combien de fois, dans une petite chambre d’internat, ai-je pleuré de me savoir “trahie” comme une femme mariée?
Et pour une fois, j’ai refusé qu’on se serve à mes dépens. J’ai décidé de lutter pour défendre mon amour. 
 J’ai essayé de conserver mon calme, de te faire comprendre que je t’aimais et que nous deux, nous nous complétions pour faire un tout plein de force capable de réussir n’importe quoi. Je t’ai fait comprendre que j’avais besoin de ton amour, de ton affection, de ta protection, et j’étais dépitée de voir que tu me regardais seulement avec compassion. J’ai cherché tous les moyens honnêtes pour te faire comprendre où était mon intérêt pour te lier à moi. Tu te trompes vraiment, Ebinto, si tu crois que j’avais trouvé la solution du problème dans les rapports sexuels entre toi et moi. Crois-moi ou bien doute de cela aussi comme tu as toujours douté de moi. Cette nuit là, je n’avais aucune idée de derrière la tète quand je suis entrée dans ta chambre. Je n’ai pas fait exprès de te provoquer tout comme je n’ai pas fait exprès de t’aimer. Quand tu t’étais réveillé, tu m’avais regarder intensément et pour la première fois j’avais cru lire dans tes yeux l’assurance de ton amour pour moi. J’a compris plus tard que ce n’était que du désir. Cette nuit fatale, je n’ai pu te résister. D’ailleurs, pourquoi t’aurai-je résisté? J’avais cru être à toi. J’étais une chose que tu pouvais prendre à volonté. Je n’avais jamais pensé à une conséquence quelconque de notre nuit d’amour.
Et pourtant il est arrivé un moment où je ne sentais pas bien. Je consultai le docteur , il me dit que j’étais en état de grossesse.
Dans mes rêves, j’avais bien entendu désiré un enfant, surtout de toi. J’imaginais avec quel bonheur je caresserais ce petit être, fruit de mon amour, sorti du plus profond de moi même. Mais Ebinto, je ne désirais pas un enfant à cette époque de ma vie. Je n’ai pas compris tout à coup que notre situation était plutôt tragique. Brusquement, il m’était apparu que notre vie d’enfance était finie, nos études gâchées, nos ambitions devenues des chimères. Nous étions obligés de faire face à une situation que le hasard avait créée. Je savais que tu allais souffrir et je n’eus d’abord de peine que pour toi. Apres j’eus le temps de me plaindre moi même. 
A Bassam, quand on fut au courant de mon état, on me regarda avec dédain. J’étais une fille dégradée et mes amies mêmes se trouvaient mal à l’aise en ma compagnie. Il fallait essuyer les allusions pleines de sarcasmes, les commérages de vieilles femmes à l’affût de scandales. J’ai essayé de conserver ma dignité. je me suis moquée de toutes les mesquineries.
Un seul coté de ma propre situation m’inquiétait : à peine sortie de l’enfance et plongée dans l’adolescence, je devais immédiatement me considérer comme une femme et faire face aux multiples problèmes qui se posent à une jeune maman. Mais j’avais la foi en toi, j’avais de l’espoir. Car je croyais à l’amour vainqueur de toute adversité. Tu allais me protéger, tu allais m’aimer et cette pensée me suffisait à me consoler de ma peine. Oh! Ebinto, c’est à peine si tu as nié être le père de mon enfant. 
Oui j’en arrive maintenant aux souvenirs les plus récents et les plus cruels, ceux de notre vie commune. Je ne suis pas venue chez toi sans honte. J’avais l’air d’une fille qui voulait se faire aimer à tout prix; mon père t’avait contraint à m’épouser. Ne pense pas que j’aie tiré du bonheur de cette espèce de chantage. Au contraire, mon amour-propre en a cruellement souffert. 
Moi aussi, j’ai été contrainte par la force des choses. Mon père m’aurait chassée de chez lui si je refusais de t’épouser. Où serais-je aller? Je ne connaissais personne à part lui et toi.
Mais mon cher Ebinto, je ne serais jamais venue à Akounougbé si je n’avais pas eu la certitude que tu m’aurais aimée, si je n’avais pas cru au bonheur auprès de toi.
Ah, le mariage! Il m’avait surprise, mais j’étais arrivée à en avoir une certaine idée. Il m’apparaissait comme un pacte dans lequel chacun des deux conjoints s’engage à comprendre l’autre entoutes circonstances et à lui pardonner si possible; un pacte où la vérité doit subjuguer les discussions mesquines, où l’amour seul doit triompher.
Notre union à nous deux devait être quelque chose de bien particulier. Elle m’apparaissait comme un salut pour nous, une nécessité primordiale pour gagner notre pari avec la vie. L’heure n’était pas au découragement mais à la lutte la plus difficile la plus âpre.
Mais très tôt l’atmosphère de notre foyer m’a montré qu’il n’ y avait pas de bonheur possible malgré ma bonne volonté. Je te sentais malheureux, comme humilié devant cette vie que tu étais si sûr de dominer. Et puis toi le garçon équilibré que j’avais cru connaître, toi l’homme merveilleux, l’incarnation de mon idéal, tu as fini par te montrer vulgaire et cynique à mon égard. Tu m’as même fait comprendre que je n’avais le droit qu’à ton mépris. Comment mon Ebinto pouvait-il se métamorphoser ainsi?
Je suis pourtant arrivée à t’excuser. Je m’étais rendu compte que j’avais épousé un garçon à l’imagination débordante et dont la vie n’était qu’une suite de frasques. Tu manquais trop de réalisme. Il fallait attendre que tu mûrisses avec le temps.
Patiemment j’ai attendu, accusant ton animosité avec sang-froid. Mais tu as exagéré, Ebinto. Non content de me faire souffrir moi-même, tu as tué mon enfant. Oh! comme j’aurai aimé voulu avoir encore ce petit être sorti de mon ventre. Peut -être m’aurait-il aimé? Au moins il se fût laissé aimer et n’eût pas accueillie ma tendresse avec mépris. Quand tu as prononcé ces mots fatidiques : “tu ne le verras jamais, il est mort”, j’ai compris que c’était la fin de tout, vraiment l’extrême. Il ne pouvait plus rien m’arriver de pire. 
Pendant ces quelques mois de vie commune, le projet de partir s’est quelquefois imposé à moi. Oui, j’ai voulu partir n’importe où, traîner ma misérable vie dans quelque endroit où nul souvenir de toi ne vînt m’effleurer. Mais j’ai toujours repoussé cette idée. D’abord je pensais qu’il était de mon devoir de t’aider à retrouver ton équilibre, à guérir. Et il y avait en moi ton enfant. Que pouvais je faire pour lui, moi toute seule et sans aide? Et puis, si je ne m’en suis pas allée, c’est parce que j’avais peur. Je n’ai pas honte de te le dire. La solitude me fait peur et je n’ai plus personne. 
Je n’aurai jamais eu le courage de partir si tu me l’avais demandé. Tu m’as dit : “tu devrais pourtant savoir ce que j’attends de toi, Monique.” Tu voulais que je m’efface. Tu n’avais pas besoin de moi. D’ailleurs personne n’a jamais eu besoin de moi.
Tu sais, je pars et je mourrai bien vite maintenant. Je n’ose pas penser ce qui se passera quand je serai morte. Il ne se passera sans doute rien. Je m’effacerai comme si je n’avais pas existé, n’ayant occupé aucune place dans le cœur de personne. Je m’engloutirai dans le néant avec mes désirs inassouvis et tes injustes reproches. J’espère que tu ne me regretteras pas. Ne me regrette pas; ne me plains pas; cela n’en vaut vraiment pas la peine.
Ebinto, je te pardonne tout le mal que tu m’as fait non par charité, mais par faiblesse. Je ne peux m’empêcher de t’aimer et je me méprise de ce fait. 
Vois tu, il est des personnes que le mépris de l’être aimé blesse profondément et peut conduire au suicide. Je crois que je suis de celle ci.
Il en est d’autres que le mépris de l’être aimé révolte avec une violence terrible et peut conduire au crime. J’aurai voulu être de celles là. J’aurai voulu faire des folies pour que tu comprennes la violence de ma passion. Mais j’ai toujours pensé que la révolte, la violence résolvaient moins les problèmes que la douceur. Là aussi, je me suis trompée. J’ai fini par croire d’ailleurs que je me suis trompée sur tous les problèmes de la vie. 
Je te souhaite, Ebinto d’être heureux avec une femme que tu aimes vraiment : Muriel ou une autre...Qu’ importe. 
Voilà, j’ai fini cette lettre que j’ai voulu une ultime explication.
Adieu Ebin.
                                                                     Monique

Timbanews.net

dimanche, septembre 01, 2024

ÉPÉE DE DAMOCLÈS


L'expression L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS provient d'une légende grecque racontée par CICÉRON dans ses TUSCULANES. Elle symbolise le danger constant qui peut menacer une personne, même si celle-ci semble être en position de pouvoir ou de grande chance.

Dans l'histoire, Damoclès était un courtisan à la cour de Denys l'Ancien, un tyran de Syracuse. Jaloux de la richesse et du pouvoir de Denys, Damoclès s'exclama un jour que le tyran devait être le plus heureux des hommes. Pour lui montrer la réalité de son pouvoir, Denys proposa à Damoclès d'échanger leurs places pour un jour. Damoclès accepta, ravi de pouvoir profiter des privilèges du roi.

Cependant, pendant qu'il était assis sur le trône, Damoclès remarqua qu'une épée aiguisée était suspendue au-dessus de sa tête par un simple crin de cheval. Cette épée symbolisait le danger constant auquel Denys était exposé, malgré son pouvoir et ses richesses. Terrifié, Damoclès supplia le tyran de le libérer de cette situation, préférant renoncer aux plaisirs et aux honneurs royaux.

Ainsi, L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS est devenue une métaphore pour décrire une menace ou un danger imminent qui plane sur quelqu'un, en particulier ceux qui occupent des positions de pouvoir ou d'influence. Elle rappelle que la fortune et la position élevée s'accompagnent souvent de risques cachés ou de responsabilités lourdes.

CINQ 𝗖𝗢𝗡𝗦𝗘𝗜𝗟𝗦 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗧𝗘 𝗙𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗥𝗘𝗦𝗣𝗘𝗖𝗧𝗘𝗥


Si tu veux que les gens te respectent voici 5 choses à faire.

𝟭. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝘁𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲𝗿 𝗱'𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱
La charité bien ordonnée commence par soi même. 

𝟮. 𝗙𝗶𝘅𝗲 𝘁𝗼𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲𝘀
Les autres doivent connaître quelles sont les limites qu'ils ne doivent pas franchir.

𝟯. 𝗨𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗮𝗿𝗲𝘁𝗲́
La rareté fait la valeur. Arrête d'être disponible partout et à tout moment. Parfois il faut savoir s'absenter pour que ta présence se remarque. 

𝟰. 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗲𝘀 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀.
Quand tu pars dans un endroit par exemple et que tu ne bois pas l'alcool même quand on te force, dis non! Si tu refuses de boire, les gens te respecteront pour ça. 

𝟱. 𝗡𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂'𝘂𝗻
Que ce soit en amitié ou en amour plus tu cours après quelqu'un moins cette personne te respecte.

Yadatos

jeudi, août 22, 2024

NE SUIS PAS LES FEMMES ET LES ENFANTS



Mon Grand-Père et moi, étions entrain de  savourer des morceaux de vipère cuits à point, accompagnés du plantain pilé. Alors je lui posai cette question : " Mbombo comment tu réussis à tenir le coup? ". Je ne savais pas la réponse que ce Grand sage allait me donner, me servirait autant dans la vie, et c'est probablement le plus grand conseil, Red Pill de tous les temps, que tout homme devrait assimiler. 

Il faut dire que le contexte dans lequel j'avais posé cette question, était parfait car, sur fond de tensions familiales avec d'un côté mon Grand-Père, et de l'autre ma Grand-Mère qui bénéficiait du soutien de ses enfants. 
Tous étaient unanimes, le Grand Père était coupable, et la Grand-Mère innocente.

Et ils s'étaient mis d'accord pour l'esseuler, mais cette mesure ne touchait pas les petits-enfants.  Surpris par ma question, mon éminent Grand-Père me dit exactement ceci : 
" Mon cher Petit-Fils, je t'aime beaucoup d'autant plus que tu es le fils de ma fille. Je vais te dévoiler un secret vital  : Si tu veux suivre les femmes, et les enfants tu n'auras pas de cheveux blancs comme moi, et tu mourras avant ton heure." 

C'était tout, nous continuâmes à savourer notre vipère, sans craindre d'être importunés par un chien inspiré de Djoltan, qui allait nous regarder manger, tout en maintenant l'écart qui le sépare de nos coups de pieds ( clin d'oeil à Ferdinand Léopold Oyono).

Ce n'est que des années plus tard, que je pris la pleine mesure du conseil de mon Grand-Père, encore une fois l'expression " Respectez ceux qui ont vécu", prenait tout son sens.

Je m'explique en deux points : 

1- LES FEMMES SONT DES OCCASIONS DE CHUTE.

Coyez-le ou non, il arrive dans la vie où votre femme, devient le caillou qui perce votre propre chaussure. Les femmes sont d'un naturel narcissiques, et veulent occuper la place centrale de la vie d'un homme. Une fois que vous êtes occupés, par les défis à relever, relatifs à la concrétisation de vos ambitions, elles n'arrivent pas à concevoir que pour le moment, leur petite personne passe au second plan. Une femme vous reprochera le fait d'être occupés, alors que c'est le prix à payer pour joindre les deux bouts et lui assurer le confort.

Dans mes recherches sur la psychologie féminine, j'ai découvert l'existence d'un autre biais cognitif chez la femme. Je l'ai nommé : LA SUPERPOSITION SENTIMENTALE. 
Les femmes étant égocentriques, n'acceptent jamais d'être supplantées par quoi que ce soit, et veulent être les seules et uniques têtes de gondoles, dans la vies des hommes. 

Elles vont se superposer sentimentalement à ce que vous aimez le plus: Vos rêves, vos ambitions, vos accomplissements, votre boulot. D'où ces  phrases fétiches : " Je n'ai jamais compté pour toi, ton boulot et tes affaires passent en premier." 
" Tu n'aimes que toi, je ne suis qu'un pot de fleur." 
" Je me demande comment font les autres, pour avoir de bons maris attentionnés." 

A force de vous le dire tous les jours, elles finiront par vous avoir à l'usure, et vous abandonnerez l'essence même de votre existence : Vos rêves, vos ambitions, vous ne serez plus assez performants au boulot, pour consacrer plus de temps et d'attention à madame. 

Mais ce choix, ne sera pas sans conséquences, et lorsque vous les subirez de plein fouet, ces mêmes femmes qui vous ont mis dans cette posture délicate, vous tromperont avec n'importe qui. La femme vous fera perdre le contrôle de votre vie, et vous trompera avec un homme qui sait garder le contrôle de sa vie.

NE RENONCEZ PAS À CE QUI FAIT DE VOUS UN HOMME, POUR UNE FEMME, SINON VOUS FINIREZ TRÈS MAL.

2 -  LES ENFANTS SONT DES TRAÎTRES.

Votre progéniture n'est pas en reste, viendra des moments où elle posera des actes qui sont aux antipodes de votre vision, de votre morale, et de vos principes. Vos enfants, vous donneront l'impression d'être sous l'emprise d'un esprit malin, et écorneront gravement, toutes les valeurs que vous leur avez inculquées. Ces enfants, que vous avez éduqués, selon les préceptes de vos différentes obédiences religieuses, feront de vous les principaux antagonistes de leurs vies,
pour des raisons inconnues. Vous ne comprendrez rien à rien, ils chercheront à vous nuire, sans aucune raison valable.

Il y a de nombreux hommes, pourtant très brillants mais comble de malheur, cela ne déteint pas sur leurs enfants. Ces pauvres diables sont mentalement détruits, quand ils se rendent compte, qu'ils sont les géniteurs de tels bras cassés, qui s'avèrent incapables de prendre leur relève.

En cherchant à résoudre ce mystère de la génétique, vous aurez à coup sûr un AVC.
Et c'est la raison pour laquelle, certains hommes se remarient pour faire d'autres enfants, et fondent une seconde famille. 
En fait, ce sont des génies qui ont compris qu'au lieu de suivre des mauvaises femmes, qui ont endoctriné leurs enfants, ils doivent se donner une seconde chance, un souffle nouveau, dans la vie qui est si courte. 
Dans l'espoir de sauver leurs noms, et laisser une trace respectable, cette option était nécessaire.

Les enfants sont des traîtres, ils feront rarement pour vous, ce que vous faites pour eux. Bien sûr qu'ils n'ont pas demandé à naître, néanmoins ils doivent vous respecter, vous honorer, et non cautionner que l'opprobre soit estampillé sur votre famille, à cause de leurs comportements déviants. 

Aucun enfant, ne se comportera comme vous le souhaitez, il faut dire qu'ils sont élévés, dans la haine du père.

Voici leur logique  : "  Papa est invivable, et méchant il maltraite maman, quand je réussirai grâce aux moyens et aux sacrifices de papa, je viendrai délivrer maman", quel étrange paradoxe.

Vos épouses à vos insu, inoculent un virus de vengeance à vos enfants, ils vivent certes sous votre toît, mais ont un seul but en tête : VENGER LEURS MÈRES DE TOUT CE QUE VOUS LEUR FAITES SUBIR.

Pour eux, vous les ennemis à abattre, les dragons malfaisants, qui gardent l'entrée de la grotte où leurs mamans sont retenues prisonnières.

En fin de compte ce que mon grand-père voulait dire c'est ceci : " NE METS PAS LE COEUR SUR TA FEMME ET TES ENFANTS, ATTENDS TOI À TOUT DE LEUR PART, ET TU VIVRAS LONGTEMPS"

De Varain Engolo

jeudi, février 15, 2024

LEÇON DE VIE


Ce billet traite de ce qui s'est passé dans un ménage typique de la classe moyenne.
Un fils en avait marre de vivre dans la maison familiale à cause des "harcèlements" incessants de son père;
"Pourquoi tu quittes la chambre sans éteindre le ventilateur!"
"Pourquoi tu laisses la télé allumée lorsqu'il n'y à personne qui regarde."
"Pourquoi ne remets tu pas la chaise à sa place? "

Le fils n'aimait pas que son père le harcèle pour ces petites choses. Il a dû tolérer ces choses puisqu'il était avec eux dans la maison familiale.
Un jour, il a reçu une invitation pour un entretien d'embauche.
"Dès que j'aurai du travail, je quitterai cette maison. Il n'y aura pas de harcèlement de la part de mon père". Ainsi étaient ses pensées.

Sur le point de partir pour l'entretien, le père lui donna ses conseils :
"Réponds aux questions qui te seront posées sans aucune hésitation. Même si tu ne connais pas la réponse, avec assurance dis toujours la vérité."
Ensuite le père lui donna assez d'argent pour la route.

Il alla au lieu de l'entretien tout en pensant à la liberté qu'il aura vis-à-vis de son père s'il venait à décrocher le boulot.
A l'entrée Il remarque qu'il n'y a pas de gardes de sécurité et la porte est grandement ouverte, le loquet dépasse et gène probablement les personnes qui entrent. Le jeune homme remit le loquet correctement, ferma la porte et entra dans le bureau.

En traversant la cour, des deux côtés du sentier, il pouvait voir de belles fleurs. Le jardinier avait ouvert le robinet et avait oublié de refermer. L'eau coulait et débordait sur le sentier. Le jeune homme souleva le tuyau d'arrosage, le plaça dans les fleurs et ferma le robinet.

Il arriva à la réception et il n'y avait personne. Cependant, il y avait un avis disant que l'interview était au premier étage. Il gravi lentement les escaliers.

A l'étage, dans une grande salle, il pouvait voir de nombreux aspirants assis à attendre leur tour. Il a regardé le nombre de personnes et s'est demandé s'il avait une chance d'obtenir le travail.

Il est entré dans le hall avec une certaine hésitation et a marché sur le tapis "Welcome" placé près de la porte. Il a remarqué que le tapis était à l'envers. Il redressa le tapis avec une certaine irritation. L'habitude est une seconde nature. Les remontrances de mon père.
Il a vu que dans quelques rangées à l'avant, il y avait beaucoup de gens qui attendaient leur tour, tandis que les rangées à l'arrière étaient vides, mais un certain nombre de ventilos marchaient sur ces sièges vides.
Il entendit à nouveau la voix de son père: «Pourquoi les ventilos marchent-ils dans la pièce où il n'y a personne?» Il éteignit les ventilateurs inutiles et s'assit sur l'une des chaises vides.
Il pouvait voir beaucoup d'hommes entrer dans la salle d'entrevue et partir immédiatement par une autre porte. il était donc impossible de deviner ce qui était demandé dans l'interview.

Quand ce fut son tour, il alla se placer devant le jury avec une certaine appréhension et inquiétude.

L'agent lui a pris les certificats et, sans les regarder, lui a demandé: «Quand pouvez-vous commencer à travailler?

Il a pensé, "est-ce une question piège posée dans l'entrevue, ou est-ce un signal que l'on m'a offert le travail?" Il était confus.

"À quoi pensez-vous?" Demanda le patron. "Nous n'avons posé de question à personne ici. En posant quelques questions, nous ne pourrons évaluer les compétences de gens. Notre test consistait donc à évaluer l'attitude de la personne. Nous avons gardé certains tests basés sur le comportement des candidats et nous avons observé tout le monde grâce à la CCTV(Caméra Cachée Télévisée). Toutes les personnes qui étaient venues aujourd'hui n'ont fait quoi que ce soit pour régler le verrou à la porte, le tuyau d'arrosage, le tapis de bienvenue, les ventilateurs ou les lumières inutilement fonctionnant. Vous étiez le seul à l'avoir fait. C'est pourquoi nous avons décidé de vous sélectionner pour le travail ", a déclaré le patron.

Il s'irritait toujours de la discipline et des remontrances de son père. Maintenant, il s'est rendu compte que c'est seulement la discipline qui lui a donné son travail. son irritation et sa colère contre son père ont complètement disparu.
Il décida qu'il amènerait son père aussi sur son lieu de travail et partit joyeusement chez lui.

Tout ce que notre père nous dit n'est que pour notre bien visant à nous donner un brillant avenir!

Un rocher ne devient pas une belle sculpture s'il résiste à la douleur des burins.

Pour que nous devenions une belle sculpture et un être humain, nous devons accepter des actions qui detruisent les mauvaises habitudes et nos mauvais comportements. C'est ce que fait notre père quand il nous discipline.

La mère soulève l'enfant contre sa taille pour le nourrir, le câliner et l'endormir. Mais le père n'est pas comme ça. Il soulève l'enfant sur ses épaules pour lui faire voir le monde qu'il ne peut voir.
Nous pouvons réaliser la douleur que la mère subit en l'écoutant; mais la douleur du père ne peut se réaliser que lorsque les autres nous en parlent.

Notre père est notre enseignant quand nous avons cinq ans; un méchant terrible quand nous avons environ vingt ans, et un guide tant qu'il vit ...

Les mères peuvent aller chez leurs filles ou leurs fils quand elle est âgée; mais le père ne sait pas comment faire ça ...

Il ne sert à rien de blesser nos parents quand ils sont en vie et de se souvenir d'eux lorsqu'ils sont décédés. Traitons-les toujours bien.

dimanche, janvier 14, 2024

FAITES LE BIEN QUAND-MÊME



> Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes... Pardonnes-les quand même 

> Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées... Sois gentil quand même 

> Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis... Réussis quand même 

> Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi... Sois honnête et franc quand même 

> Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit... Construis quand même 

> Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux... Sois heureux quand même 

> Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain... Fais le bien quand même 

> Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez... Donne au monde le meilleur que tu as quand même 

Mina TRAORÉ 

samedi, janvier 06, 2024

J'AI APPRIS


J'ai appris que l'on peut te blesser au delà de ta chair… jusqu'à marquer ton âme si profondément que même le temps ne pourra tout cicatriser.

J'ai appris que certaines personnes n'ont que la noirceur à offrir mais que même en grandissant à leurs cotés on peut transcender ces ombres.

J'ai appris que l'on peut être désespérément seul au milieu d'une foule et cacher aisément son désarroi derrière un sourire.

J'ai appris que même une terre aride peut donner naissance à une fleur et qu'une âme souillée peut s'élever.

C'est dans l'obscurité que j'ai trouvé ma lumière.. Elle était là toute petite , blessée et apeurée , je l'ai étreins , je lui ai promis que l'on allait s'en sortir, grandir et vaincre la douleur.

J'ai appris que l'on peut changer ce que l'on a fait de nous, qu'avec du temps et de la détermination on peut tout reconstruire.

J'ai appris que l'on peut nourrir sa bonté et faire taire sa violence, qu'en choisissant de garder son visage dans la lumière on ne ressent plus ces ténèbres qui nous veulent.

J'ai appris que l'on peut faire jaillir sa lumière jusqu'à illuminer les âmes tristes qui nous entourent.

J'ai appris qu'aucun amour n'est plus puissant que celui que l'on se donne à soi.

J'ai appris de la vie… et j'apprends encore.

Cynthia Chevalier

LES AVANTAGES DU CHARBON DE BOIS


Voici les avantages du charbon de bois auxquels vous n'auriez jamais pensé :

 1. Votre chaussure sent mauvais ? Achetez simplement du charbon de bois et mettez-le dedans.

 2. Avez-vous une mauvaise odeur dans votre chambre ? Déposez du charbon de bois dont vous pensez que l'odeur pourrait provenir.

 3. Votre réfrigérateur ou votre congélateur a-t-il une odeur ? Mettez-y un morceau de charbon.

 4. Avez-vous une forte odeur corporelle ? Il suffit de faire une poudre de charbon de bois et de l'utiliser. Le charbon de bois est très bon pour se débarrasser de la mauvaise odeur.

 5. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vos parents ramassent toujours les cendres de la marmite à charbon pour les verser dans la poule ou les toilettes avant de balayer ? C'était pour se débarrasser de l'odeur.

 6. Si vous voulez que vos légumes soient frais tout le temps, préparez une solution avec du charbon de bois et laissez vos légumes.

 7. De nos jours, les gens se plaignent de l'utilisation d'engrais sur les plantes et les légumes, les rendant malsains et toxiques. Si vous avez du charbon de bois, vous n'avez pas à vous en soucier. Tout ce que vous avez à faire est de laisser les légumes dans une solution de charbon de bois pendant la nuit et cela se chargera des toxines.

 8. Si vous soupçonnez qu'un aliment contient trop de produits chimiques, déposez-les simplement dans une solution de charbon de bois pendant quelques heures et vous êtes prêt à partir.

 9. Si vous voulez blanchir vos dents, ne faites pas attention à toutes ces publicités sur les produits chimiques et la technologie de blanchiment. Procurez-vous simplement du charbon de bois et attrapez une tige de plantain. Faire une poudre sur du charbon de bois, écraser le bout de la tige de plantain