Dissertation : Les mauvais maîtres échoueront avec les meilleures méthodes.

Les mauvais maîtres échoueront avec les meilleures méthodes.

  Expliquez et dites les conséquences que l'on peut tirer de cette assertion

EXPLICATION CONCEPTUELLE
-qu'est ce qu'un maître?
-qu'est ce qu'un mauvais maître?
-qu'est ce qu'une méthode?
-qu'une meilleure méthode?
Sens générale de la déclaration.
EXPLICATION CONTEXTUELLE/ En quoi cette assertion se justifie-t-elle? En d'autres termes, quelles sont les caractéristiques d'un mauvais maître?
1)- sur le plan intellectuel
2)-sur le plan moral et civique
3)-sur le plan social
4)-sur le plan économique
LES CONSEQUENCES que l'on peut tirer de cette assertion
1)- au niveau de l'organisation de la classe
2)-au niveau de la transmission des connaissances, des savoirs..
3)-au niveau des relations/ de la collaboration avec les autres enseignants
4)-au niveau des relations avec le milieu/les parents d'élèves
5)-au niveau des encadreurs pédagogiques
6)-au niveau de l'ÉTAT
7)-au niveau des partenaires techniques et financiers

ADDITIF HORS CONSIGNE
DES SOLUTIONS DE REMEDIATION
1)- de la part/ de la responsabilité de l'enseignant lui-même:prise de conscience, l'autoformation, la formation , l'information...
2)-de la part des encadreurs pédagogiques:formation, information, recyclage, suivi/contrôle de l'action pédagogique...
3)-de la part de l'ÉTAT:formation initiale suffisante, curricula pertinents,adéquats, actualisé, mobilisation des ressources pour assurer la formation continue, mise à disposition des des documents en quantité et en qualité , motivation financière ...
4)-de la part des partenaires techniques et financiers:accompagnement financier et technique
5)-de la part de la communauté:facilité d'intégration dans le milieu, accompagnement...

Agréable et merveilleuse semaine à toutes et à tous dans la grâce divine

Sujet de pédagogie générale

Pédagogie générale Sujet : Expliquez et commentez cette définition que Carl Rogers donne de l'apprentissage: "Apprendre, c'est abandonner ses dépendances à l'égard d'un maître , c'est renoncer à la sécurité d'un savoir pré-digéré , c'est s'exposer directement à la vie"

PLAN ESQUISSE
1)-Explication
2)-Justification
3)-Réserves

PROBLEME POSÉ: La valeur (l'importance , la place) de l'effort personnel de l'apprenant dans l'acquisition des connaissances.

INTRODUCTION

     Jusqu'à un passé recent ,l'intervention du maître ainsi que les différents supports livres, cassettes audio et vidéo assuraient le processus dapprentissage . Ils permettaient à l'apprenant d'emmagasiner le maximum de connaissances , d'avoir une "tête bien pleine". Mais de nos jours,avec l'évolution vertigineuse constatée dans tous les domaines de la vie, avec la remise en cause progressive des vérités d'hier , n'est-il pas urgent de revoir la définition même du concept "apprendre"? Pour Carl Rogers donc:"apprendre, c'est abandonner ses dépendances à l'égard d'un maître , c'est renoncer à la sécurité d'un savoir pré-digéré, c'est s'exposer directement à la vie ".
    Le présent sujet met en exergue la valeur/ l'importance de l'effort personnel de l'apprenant  dans l'acquisition des connaissances.Quel sens revêt alors cette affirmation?En quoi se justifie-t-elle?L'enfant peut-il sans danger "s'exposer directement à la vie"?
    Voici autant de questions dont les réponses successives feront l'objet de notre réflexion. Mais avant tout propos, définissons  le sens de quelques expressions clés.

EXPLICATION DU SUJET

Ici, si nous voulons prendre dans un premier temps les mots clés tels que maître , savoir, vie...et ensuite les expressions clés , ce serait très très fastidieux. Il serait mieux de se rabattre directement sur l'explication des expressions clés qui sont en même temps des unités de sens. Ce sont:
-"abandonner ses dépendances antérieures à l'égard d'un maître "
-"renoncer à la sécurité d'un savoir pré-digéré "
-"s'exposer directement à la vie"

Sens général : selon Carl Rogers, les connaissances distillées par le maître , par les différents supports ne constituent pas le véritable apprentissage; le véritable apprentissage c'est faire fi et du maître et des différents supports, et se frotter aux situations réelles , concrètes de tous les jours puis en tirer des leçons . En d'autres termes, l'expérience personnelle, directe est le meilleur moyen d'apprendre .

JUSTIFICATION

Les axes argumentaires sont les suivants:
1)-sur le plan psychologique:l'âge mental des enfants n'a pas la même évolution et donc ils n'apprennent pas de la même façon ni dans les mêmes conditions...
2)-sur le plan pédagogique:les méthodes actives mettent l'enfant au centre des activités d'enseignement/apprentissage et lui donne une certaine autonomie face au maître ...
3)-sur le plan social et culturel:l'enfant bénéficie d'une panoplie d'opportunités d'apprentissage:la famille-père-mère -frères -sœurs, la communauté , les pairs , les médias...
4)-sur le plan philosophique(religieux):"tu mangeras à la sueur de ton front" c'est à dire que l'homme se réalise lui même ,un effort personnel à déployer ....

CONCLUSION PARTIELLE: les avantages pour l'apprenant  de "s'exposer directement à la vie" sont énormes;on les retrouve aussi bien sur les plans psychologique, pédagogique, social et culturel que philosphique.

RESERVES

L'enfant peut-il effectivement sans danger "s'exposer directement à la vie"?
Non et cela pour plusieurs raisons:
1)- certaines connaissances étant déjà existantes,il n'est plus nécessaire pour l'enfant de recommencer à "zéro " cette expériences ...
2)- l'enfant d'âge scolaire est "immature" aussi bien physiquement que mentalement, il a besoin de guide, de maître afin d'éviter de tomber dans une situation de destruction irréversible. Il faut que le maître "encadre" l'enfant, lui apprend à apprendre, planifie l'apprentissage de sorte que les acquisitions soient progressives...
3)- le milieu de vie de l'enfant peut être riche ou pauvre en situations nécessaires pour son apprentissage. C est au maître de créer alors les conditions dans ce cas...

CONCLUSION

Relever les éléments qui prouvent la justesse/la pertinence du propos de Carl Rogers d'une part et ceux constituant les reserves d'autre part

CULTURE GENERALE

Sujet: Discutez cette citation de Jean Jacques Rousseau:<<C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable>>·

PROPOSITION DE PLAN DÉTAILLÉ

Discutez c'est :
-introduire
-développer
          *expliquer
          *thèse
          *antithèse
          *synthèse
-conclure

Problème posé: la nature des rapports de l'homme avec la société

EXPLICATION
-des mots:faiblesse, homme
-sens général : pour J.J. ROUSSEAU, l'impuissance de l'homme à faire face aux différentes situations de la vie , amène celui-ci à collaborer avec ses semblables afin de jouir d'un certain équilibre et d'être à l'abri de tout danger quelque soit sa nature .
  Si telle est notre compréhension de ces propos de J.J ROUSSEAU, en quoi se justifient-ils?

THESE

Plusieurs raisons nous amènent à soutenir ses propos.
1)-Tout d'abord sur le plan alimentaire :impossibilité de se nourrir, recours aux autres, à la solidarité, à laide , aux dons ......
2)-Ensuite sur le plan financier : l'argent fait souvent défaut pour subvenir à ses besoins , s'habiller , santé ,....
3)-Enfin sur le plan sécuritaire : pour vivre en paix, éviter les agressions d'autres hommes , des animaux, de la nature,  .....
On peut ajouter le plan intellectuel , le plan physique....
   Conclusion partielle : au regard de ce que nous venons de développer ci-dessus, il ressort effectivement que c'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable. Faiblesse sur le plan alimentaire, faiblesse sur le plan économique, faiblesse sur le plan sécuritaire entre autres. Ce qui l'oblige à établir un contrat avec ses semblables .
Cependant, peut-on absolument soutenir avec J.J ROUSSEAU que "c'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable?". En d'autres termes, l'homme est-il effectivement faible au point de se mettre en communauté avec ses semblables pour sa survie?

ANTITHESE

A cette question, nous répondons non, et cela pour plusieurs motifs.
1)-Premièrement sur le plan scientifique et naturel:la constitution physique, intellectuelle, morale de l'homme met à sa disposition tous les fondamentaux nécessaires à son épanouissement en autonomie....
2)-Deuxièmement sur le plan philosophique:"l'homme est la mesure de lui-même", s'il veut il peut. Pour cela, il suffit de se fixer des objectifs, de déterminer les moyens de mise en œuvre, de planifier et d'exécuter ...."l'homme est le roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant " Blaise Pascal
3)-Troisièmement sur le plan religieux : Dieu a créé l'homme a son image et l'a doté de tout . A ce titre donc, il est puissant, fort, complet. Pour cela, il lui suffit seulement de respecter la parole divine et en retour, à chaque fois que lhomme se trouve dans n'importe quelle situation, qu'il prie , "qu'il demande et il recevra", "qu'il tape et la porte lui sera ouverte".......
   Conclusion partielle: à cette étape de notre analyse et en nous référant à la science, à la philosophie, à la religion, l'homme n'est pas faible au point de s'associer avec d'autres hommes pour retrouver une certaine force, un certain équilibre .
   En définitive que pouvons-nous retenir ?

SYNTHÈSE

Ni la la faiblesse de l'homme ne l'a amené à être sociable, ni la la force de l'homme ne l'a amené également à être sociable. De part sa liberté , de part son intelligence et hormis les rapports de force, l'homme sait que sans les relations interpersonnelles la vie serait invivable , chacun serait retranché dans sa "bulle" et y vivra en attendant sa mort. Partant de là, la création de communautés, de sociétés s'imposait d'elle-même en dehors de tout contrat social de protection . Dans ce sens, des principes ont été érigés et dont le respect est synonyme d'équité, d'égalité  entre les hommes.
1)Sur le plan politique: les différents systèmes de gouvernement....
2)-Sur le plan économique:les différents traités pour réguler la vie économique
3)-Sur le plan social: les différents textes juridiques pour réguler la conduite dans la société
..............

CONCLUSION